Arras
Arras est la patrie de Vidocq et de Robespierre, dont on peut voir la maison d'enfance .
C'est à Arras qu'on on peut flâner sur les deux places les plus célèbres des Hauts-de France : la Grand Place et la Place des Héros. : on y admire 155 façades baroques toutes différentes.
La Grand Place
Magnifiquement entourée de maisons superbes , c'est malheureusement un parking en dehors des jours de marché ! Ce qui gâche un peu la perspective. ..
La Place des Héros
Piétonne, elle est cernée de commerces multiples sous ses arcades et aux beaux jours couverte de terrasses .
C'est là que je déguste mon premier welsh , avec des frites à la graisse de boeuf !
Au fond , le magnifique hôtel de ville et son beffroi .
Le beffroi
Le beffroi d’Arras est une tour de style gothique flamboyant de 75 mètres... Sa construction s'etend de 1463 à 1554 . Il est surmonté d'une couronne en hommage à l'empereur Charles Quint , sur laquelle se dresse un lion. En 1914, le beffroi offrant une vue imprenable sur la ligne de front est pris pour cible par l'artillerie allemande. Il s'écroule le 21 octobre, sous le coup du 69e obus. Reconstruit après La guerre , sa montée se fait par un ascenseur suivi de 43 marches et on domine tout Arras .
L'hôtel de Ville
Dès 1502, sans attendre l'achèvement du beffroi, les échevins entreprennent la construction de l'Hôtel de Ville, dans le plus pur style gothique flamboyant, dans lequel étaient réunies la halle marchande et la halle échevinale .Dans l'entrée, sont entreposés les géants
Seuls édifices arrageois classés Monuments Historiques avant le conflit mondial, l'Hôtel de Ville et le beffroi seront alors reconstruits "à l'identique" par l'architecte en chef des Monuments Historiques, Pierre Paquet.
Abbaye saint Vaast et la Cathédrale
La legende : Vaast , après avoir enseigné la religion au roi Clovis se rendit à Arras . Les habitants de la ville vinrent demander son aide, car un ours s'en prenait aux gens et au bétail. Il ordonna au nom de Dieu à l'animal de quitter les lieux. L'ours lui obéit, et on ne le revit plus jamais. !
Musée des Beaux-Arts
Il est constitué en 1795 à partir des saisies révolutionnaires et situé dans l'ancienne abbaye Saint-Vaast .
VISITES SOUTERRAINES
Le sous- sol d'Arras est un vrai gruyère ! L'occasion de deux visites passionnantes .
Les Boves
Les boves d’Arras sont des carrières creusées dès le 9e siècle pour extraire la craie des premières constructions. Dès le 12e siècle, les boves deviennent des caves de stockage pour les marchands. C'est un réseau de galeries géant .Une vingtaine de kilomètres s’étalent sous la ville à 12 mètres de profondeur.
La Carrière Wellington
En octobre 1914, le front de la guerre se stabilisa en Artois et la ville fut ravagée par les tirs de l'artillerie allemande.
À partir de 1916, les troupes françaises sont remplacées par l’armée britannique. Le general Nivelle , commandant l'armée française, obtient du marechal Haig , commandant l'armée britannique que ses troupes lancent une offensive de diversion à partir d'Arras tandis que l'armée française attaquerait les Allemands au Chemin des Dames dans l’Aisne.
L’armée britannique fait aménager par les soldats du génie Néo-Zélandais les anciennes carrières de craie de la ville, Deux vastes réseaux souterrains sont organisés. Sous le quartier Saint-Sauveur, les Écossais et les Anglais donnent aux carrières les noms de Glasgow, Manchester Liverpool. Sous le quartier Ronville, les Neo -Zelandais les nomment Wellington, Auckland ou Nelson.
Le 9 avril 1917, à 5 h 30, après une énorme explosion, 24 000 hommes surgissent de dessous terre et surprennent les premières lignes allemandes. Au même moment, les Canadiens se lancent à l’assaut de la crête de Vimy.
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Si vous n'avez pas le temps de visiter les deux sites , choisir la Carrière Wellington , visite plus longue , mais plus complète avec de belles mises en scènes et documents d'époque.
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